Le technicien espagnol s’est présenté à la presse vendredi. Souriant et calme, il a lancé son opération séduction envers les journalistes anglais, prêts à bondir au sujet des retrouvailles avec José Mourinho, le coach de Manchester United. Mais Pep a choisi la carte de l’humilité.
Guardiola, c’est un style de jeu. Des tactiques particulières, exigeantes en terme de technique et de placement. Les dirigeants de Manchester City attendent beaucoup de leur nouvel homme providentiel. Trop de pression? Le technicien espagnol calme le jeu : « C’était la même chose au Barça et au Bayern. Si vous saviez ce qu’on me demandait à Barcelone… J’y suis resté quatre ans car j’ai gagné dès la première saison. On ne demande qu’à gagner. Sinon, j’aurais été renvoyé dès la première année. » Voilà de quoi abaisser un peu le mythe du coach qui permettra de révolutionner le jeu des Blues : « Je ne vais pas tout changer dans le pays qui a inventé le football, ajoute-t-il. Ce serait un peu présomptueux de ma part. »
Alors, à quoi s’attendre de l’empreinte Guardiola en Premier League? « J’ai besoin de temps mais je sais que je n’en ai pas », tempère le coach. Les gens n’attendent pas janvier ou février pour voir combien nous serons bons. Ils veulent qu’on le soit dès le premier match amical contre le Bayern le 20 juillet prochain. » Pep sait que sa mission sera difficile dans un championnat plus physique que tout ce qu’il a connu : « Je n’ai pas entendu un joueur me dire que la Premier League est facile. Tous me disent que c’est très exigeant! C’es ça que je veux découvrir. »
L’entraîneur des Citizen devra s’adapter rapidement au football anglais. Car l’ancien coach du Barça croisera sur sa route son rival Jose Mourinho, ancien entraîneur du Real Madrid, aujourd’hui à Manchester United, lors de la quatrième journée. Et pour ce dernier, la Premier League n’a rien de nouveau!